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La crise du milieu de vie

On parle souvent de crise de la quarantaine ou de la cinquantaine… Cette crise du « milieu de vie » est plutôt mal nommée, car elle peut se passer à n’importe quel moment de notre vie et même plusieurs fois dans une vie.
 
Comment bien vivre la crise du « milieu de vie » ?
 
Nous traversons tous des situations de crise pendant notre vie et nous sommes habitués à les voir comme quelque chose de négatif. Cependant, les crises sont des processus qui conduisent à l’évolution et au changement.
Ce sont des circonstances qui nous permettent de transmettre, de grandir et de prendre conscience de nous-même (Erick Erikson).
 
Certains adultes, environ entre 35 et 65 ans doivent faire face à la mort de leurs parents, à des changements de vie professionnelle, à la mise à la retraite, à des enfants qui ont des problèmes ou qui quittent le foyer familial, à des difficultés conjugales, à la maladie, à un corps qui vieillit, à des difficultés financières… et surtout à cette crise dite « du milieu de vie » qui conduit à se poser la question que se posait Gandhi : « Est-ce que j’ai réellement quelque chose à transmettre ? ».
 
Ces personnes se questionnent, au-delà des soucis du quotidien, aux générations futures et au monde dans lequel elles vivront : le désir de fonder et de guider les nouvelles générations.
 
Dans certains cas, commence alors un processus de stagnation personnelle qui est lié à la sensation de ne pas transmette, et de n’avoir aucun type d’incidence sur l’avenir.
Celui qui fait cette découverte peut passer par une crise existentielle. La recherche d’une manière de vivre différente, plus significative, plus profonde, implique de se conforter avec les zones de ténèbres qui sont en nous.
 
La solution : avoir le souci de soi-même et des autres.
 
Les femmes comme les hommes parviennent à résoudre les crises « du milieu de vie » en trouvant de nouvelles façons d’avoir le souci d’eux-mêmes et des autres :
 
Celui qui ne pense qu’aux autres, risque de finir par s’user tout en étouffant les autres et de se retrouver sans vie antérieure. Se préoccuper des autres ne s’équilibre pas automatiquement avec notre souci de répondre à nos propres besoins.
Aussi, nous pouvons commettre l’une des 4 erreurs suivantes :
• Faire pour les autres ce qu’ils peuvent faire eux-mêmes,
• Apporter aux autres une aide dont ils ne veulent pas ou n’ont pas besoin,
• Donner une aide que nous ne désirons pas donner,
• Ne pas comprendre que telle personnes attend notre aide, mais n’ose pas nous la demander.
 
L’idéal est de savoir aimer son prochain comme soi-même. S’aimer soi-même signifie que nous prenons du temps pour ce voyage intérieur, en se ménageant des moments de solitude, des moments de détente et de méditation, des relations d’intimité et de pouvoir vivre nos passions secrètes ou non.
 
C’est ce qui nous permet de développer les secteurs de notre personnalité délaissés. L’intellectuel devient alors plus sensible, l’introverti plus extraverti. Les hommes développent ainsi leur côté féminin en devenant, par exemple, d’excellents cuisiniers. Les femmes développent leur côté masculin, elles se cultivent davantage et gagnent en assurance.
 
Si nous avons atteint cette étape, nous pouvons alors commencer à aider les autres en grace à l’expérience de guérison de nos propres blessures.
 
Les parents doivent faire ce qu’ils peuvent et apprendre des mêmes erreurs que tous les parents commettent. Les parents peuvent demander pardon à leurs enfants pour leurs anciennes erreurs, s’ils se sont pardonnés à eux-mêmes et ont appris à leurs enfants à avoir confiance en l’avenir.
 
L’idéal ne se réduit pas uniquement en étant attentif à aider les autres, mais aussi à aider les autres à développer leurs propres capacités de telle façon qu’ils n’auront plus besoin de notre aide.
 
Je suis à votre disposition pour plus d’information sur ce sujet.